Vous avez-dit Slow tourisme ?
Fermez les yeux …. Entendez-vous le bruit des vagues ? Le chant des oiseaux ? La musique de Sweet Home Alabama ou l’instrumental de Chariots of Fire que Vangelis a écrit et enregistré pour la bande originale du film de 1981 du même nom ? Des images, au ralenti, de randonneurs en forêt, ou d’enfants courant sur la plage ?
Non, le slow-tourisme n’est pas qu’un mot à la mode. Il n’est pas non plus un phénomène récent. Mais il revient à l’ordre du jour, dans nos choix de loisirs et de vacances et représente un enjeu phare pour le tourisme de demain. Et la France est une destination phare du slow-tourisme,
Définition et origine du slow tourisme
Quelle est l’origine du slow tourisme ?
L’on considère le Slow Tourisme (ou Slow-Travel : le voyage « qui prend son temps ») comme le « bébé » du mouvement Slow-Food, né en Italie dans les années 1980. La démarche était alors de promouvoir et de préserver la cuisine et la culture locale. Également une revendication pour vivre d’une autre manière.
À côté du « voyage écologique » et de l’« économie de partage », le « slow tourisme » prône le retour à des choses plus simples, plus lentes. Cette nouvelle expérience de tourisme repose beaucoup sur la prise de conscience d’une nécessaire nouvelle façon de vivre, en prenant en compte l’impact de nos activités sur le monde et son environnement.
Qu’est-ce que le slow tourisme ?
L’on pourrait distinguer les slow-touristes (ou voyageurs « lents ») en deux catégories :
- Ceux qui essayent de ralentir le rythme pendant leurs vacances
- Ceux qui se concentrent sur leurs destinations de vacances.
Les premiers vont opter pour des modes de transports lents (la mobilité « douce ») qui facilite le rapprochement avec la population locale. Ils sont ouverts à « l’inattendu » car ils auront mis de côté volontairement la longue liste des recommandations des guides, sites web… L’on assiste à un véritable engouement pour le tourisme à vélo, la randonnée, le tourisme équestre et les croisières fluviales sur des bateaux sans permis.
Les seconds vont préférer choisir avec soin leur destination et lieu de vacances et y rester (campings, location…). Est privilégié l’exploration en profondeur du territoire, afin d’établir un contact plus intense avec le territoire et ses habitants. C’est ainsi que se développe une offre d’hébergement avec des lieux de détente et d’observations de la nature. Les expériences en immersion sous toutes ses formes sont propices à du ralentissement, du ressourcement.
Le slow tourisme aujourd’hui
Aujourd’hui, en période de post pandémie, le phénomène de Slow Tourisme s’est amplifié. Nos modes de travail changent (télétravail, flexibilité du temps de travail et des horaires) qui ont un impact sur nos temps libres. Notre regard sur l’environnement également a changé. L’interdépendance de notre monde à son environnement, l’impact de notre surconsommation et des changements climatiques influent aussi sur une économie touristique qui représente l’une des premières richesses de notre pays.
Les adeptes du Slow-tourisme se multiplient quelque soit l’âge, les catégories socio-professionnelles et les zones géographiques des destinations touristiques.
Des innovations se sont mêmes multipliées, tel le développement d’hébergements touristiques « en zone blanche » (pas de téléphone portable pendant toutes ses vacances). Ou encore des propositions en lien direct avec la nature, balade et sophrologie, bains de forêt…
Pourquoi faire du slow tourisme ?
Quels sont les bénéfices de pratiquer le slow tourisme ?
Pas obligatoirement par militantisme bien sûr. Quoique …. Après de longues périodes sociales de stress sur le territoire, les vacances, ont été perçues comme salutaires. Du bien-être qui peut coûter bien moins cher que des cures de thalassothérapie ou des médicaments.
Expérimenter des vacances différentes, contempler une région en prenant son temps, le temps que l’on aura choisi. Se donner les moyens de laisser la place à l’inattendu, à la rencontre.
Remettre l’humain au cœur de nos vacances et repousser le tourisme de masse qui consomme le territoire.
Le slow tourisme en France
De nombreuses initiatives existent pour répertorier les démarches des territoires en matière de Slow-tourisme ou les professionnels commercialisant des offres de slow-tourisme.
La DGE (Direction Générale des Entreprises) a réalisé un gros travail à ce sujet et soutenu également les incubateurs de Slow Tourisme. Ce sont des structures porteuses de projets de startups ayant pour objet une activité de Slow Tourisme. Et qui mettent en avant cette spécificité de leur territoire. Les Parcs Naturels Régionaux (PNR) et Parcs Nationaux en France développe ainsi une offre de Slow-Tourisme, en accompagnant les acteurs du tourisme.
Où faire du slow tourisme en France ?
Partout en France, l’on peut passer des vacances en mode « Slow-tourisme ». Trouver des destinations équipées d’hébergements respectant des normes environnementales. Des territoires comprenant des sites touristiques de « contemplation », ou « d’immersion » qui permettent d’aller à la rencontre de la population. Des acteurs du tourisme engagés, qui accueillent leurs clients touristes dans une démarche respectueuse de leur environnement.
Deux exemples en Normandie :
- À Flamanville (dans la Manche) : la Ferme pédagogique aux 5 Saisons est une ferme familiale qui souhaite ancrer davantage son offre dans le slow tourisme. Elle a ainsi mis en place une offre supplémentaire correspondant à ses valeurs. Tout d’abord un parcours herboriste, la « re-découverte » des sens au travers d’un parcours pieds nus. Puis l’installation de lieux de détente et d’observation. Et enfin la création de deux nouveaux ateliers immersifs de fabrication de savons et de découverte de l’apiculture.
- Ecolieu Les Terres de l’Être à Colombiers-sur-Seule (près de Caen-Calvados)
Ce Gîte et centre équestre est spécialisé dans l’accompagnement avec les chevaux (médiation et équicoaching) et la sylvothérapie. Il a pour projet de devenir un éco lieu convivial, de repos, de ressourcement et de ralentissement, propice à la découverte des bienfaits de la nature, des arbres et des chevaux, mais aussi un lieu d’échange autour des sujets de l’écologie profonde et l’économie symbiotique.
Racines Voyages et le slow tourisme
Pourquoi Racines Voyages adhère au slow tourisme ?
Racines Voyages a tout d’abord été un projet du Slow tourisme Lab (incubateur d’entreprises favorisant le Slow Tourisme, basé à Troyes dans l’Aube). C’est donc un sujet qui nous tient particulièrement à cœur et ancré dans les valeurs de l’entreprise !
Le Slow tourisme proposé par Racines Voyages s’appuie sur plusieurs piliers :
- L’expérience (décalée, insolite, la contemplation, la rencontre avec les acteurs du territoire),
- le temps choisi (prendre son temps pendant ses loisirs),
- l’utilisation des mobilités douces comme support de découverte (nous essayons au maximum de proposer des alternatives au « tout voiture » via le train, le covoiturage).
Pratiquer le tourisme généalogique est une manière de faire du slow-tourisme : venir sur les lieux de vie de ses ancêtres est un des aspects d’une autre manière de passer ses vacances. C’est aussi le choix d’exercer une autre activité : celui de courts séjours, dans un petit groupe, entre passionnés de généalogie, avec un professionnel sur un territoire touristique à la rencontre de ses habitants.
La généalogie : un phénomène en progression constante (aujourd’hui on estime à 5 millions le nombre de généalogistes amateurs en France). Le confinement a renforcé ce phénomène, ainsi que des aspects plus cachés, d’intérêt plus marqué pour l’histoire familiale, des quêtes identitaires, le souhait de transmettre une histoire plus personnelle à ses enfants dans une société où les familles recomposées sont de plus en plus nombreuses…..
Comment Racines Voyages s’inscrit dans le slow tourisme ?
Dans les circuits touristiques généalogiques sur mesure de Racines Voyages, tout est réuni pour faire vivre des moments de partages et de convivialités loin des standards touristiques. Histoire, gastronomie, terroir, culture, l’on peut admirer la France, tout en prenant son temps et en favorisant des rencontres privilégiées avec les acteurs locaux.
Racines Voyages propose à ses clients une offre de produits en mode Slow Tourisme diversifiée. Par sa spécialité d’agence spécialiste du sur-mesure, elle est en capacité de répondre aux attentes de sa clientèle et de co-construire des vacances différentes. Racines Voyages propose par exemple des croisières fluviales sur les canaux et rivières de France avec des bateaux sans permis (dans une vingtaine de régions Françaises et à l’étranger) et même sur des bateaux électriques (jusqu’à 12 personnes).
Alors un petit Slow-Travel avec Racines Voyages, cela vous tente ? L’avez-vous déjà expérimenté ? Que pensez-vous du Slow Tourisme ?