Cheval et généalogie : une longue histoire

Généalogie Cheval - Hyracotherium Eohippus hharder

Des chevaux rupestres aux chevaux de travail, de guerre, et aux champions de course et des concours hippiques jusqu’aux étalons, l’histoire du cheval a énormément évolué. Comment les ancêtres du cheval se sont-ils transformés en l’animal que l’on connait aujourd’hui ?
Des événements importants, comme les Jeux Équestres Mondiaux ou les prochains Jeux Olympiques de Paris, nous amènent à nous questionner sur cet animal si proche de nous. Un voyage dans le temps…

Le cheval : l’animal qui a le plus influencé l’histoire humaine

On le sait peu, mais l’arbre généalogique du cheval débute il y a 53 millions d’années. L’Hyracotherium, race éteinte, est alors un animal de petit gabarit (de la taille d’un renard) de la famille des équidae. L’Hyracotherium européen et son alter ego l’Eohippus américain vivaient, au début de l’ère tertiaire, dans des milieux arbustifs ou forestiers. Ils sont à l’origine d’une descendance abondante, dans laquelle figurent les ancêtres du cheval. L’on a pu déterminer qu’ils étaient herbivores, car leurs dents basses couvertes de tubercules montrent qu’ils se nourrissaient de feuilles. Ses pattes avant possèdent quatre doigts qui reposent sur le sol et ses pattes arrière comptent trois doigts. C’est donc un ancêtre bien modeste dont les descendants donneront après des millions d’années un animal très différent : le Cheval.

Le cheval domestique, lui, a pris racine il y a déjà 5 000 ans, dans les steppes du nord-Caucase. L’évolution procède par une succession de « bonds en avant » (modification de certaines parties osseuses) ce qui donne un aspect particulier à l’arbre généalogique.

Le site de Botaï dans les steppes d’Asie centrale apparaissait comme le site le plus ancien où la domestication du cheval par l’homme soit attestée. De la fin de la période néolithique, il couvre environ 15 ha de plaine sur la rive droite du fleuve Iman-Burluk. Les fouilles archéologiques ont permis de dégager une centaine de foyers d’habitation, ainsi que plusieurs centaines de milliers d’os (à 99,9 % ceux de chevaux). C’est ici qu’aurait été domestiqué le cheval pour la première fois.

L’histoire pourrait s’arrêter là. Eh bien non. La science génétique faisant toujours plus de progrès, de nouvelles découvertes bouleversent les acquis de l’arbre généalogique du cheval. Ainsi, la génétique a permis en 2018 de faire une découverte extraordinaire. L’on pensait que le cheval de Przewalski était le dernier équidé sauvage sur terre. En fait, ce cheval des steppes se présente aujourd’hui comme un descendant des premiers équidés. Il est caractérisé par un aspect massif, une grosse tête, une forte encolure et une couleur de robe bai dun, qui rappellent les représentations de l’art préhistorique. Le cheval Botai serait en fait l’ancêtre direct des chevaux de Przewalski, qui tiennent leur nom de l’explorateur russe qui les a découverts en 1879 en Mongolie.

D’une manière plus générale, que ce soit pour des pur-sang anglais ou arabes, des mules, mulets, des destriers médiévaux ou encore montures des Vikings, la paleogénétique permet aujourd’hui de savoir à quoi ils ressemblaient et d’où ils venaient.
Cette discipline permet l’étude des génomes (ADN) anciens. Ludovic Orlando, directeur de recherche au CNRS, détient d’ailleurs le record mondial de la discipline, avec le séquençage en 2013 du plus ancien génome jamais décrypté, celui d’un cheval mort il y a plus de 700 000 ans.

Le cheval : un animal bénéfique dans la connaissance de soi.

Il n’est pas exagéré d’affirmer que le cheval a toujours été présent dans notre quotidien, à différentes étapes de notre vie, en fonction de notre environnement. Le cheval répond en effet à de nombreux besoins. L’on pense bien sûr à la demande de loisir, mais pas que. La relation homme-cheval et le bien-être animal, les débats sur la consommation de viande chevaline, l’utilisation du cheval pour le développement territorial…. Le cheval participe également aux réflexions sur les sports de nature. La place du sport dans la société, l’esprit de compétition et la concurrence du sport équestre avec d’autres sports par exemple. Pareillement la reconnaissance des valeurs éducatives du cheval, mais aussi l’analyse de l’attirance du public pour le jeu et les paris.

La science nous a appris que le cheval est un animal doté d’une grande intelligence, d’une sensibilité et d’une forte empathie. Il est capable de comprendre notre langage corporel, de décrypter nos humeurs et même d’analyser notre visage. Le cheval reflète nos émotions les plus profondes, même celles qui sont inconscientes ou cachées.

William Shakespeare dans son roman « Richard III » nous en donne un exemple. « Un cheval ! Un cheval ! Mon royaume pour un cheval ! ». Cette célèbre citation clôture l’ouvrage, où le roi perd son cheval sur le champ de bataille. Il en demande un autre contre toutes ses possessions afin de tuer son dernier ennemi. Pour sa survie, le roi est prêt à troquer son royaume contre un cheval, comme s’ils étaient en quelque sorte interchangeables.

Depuis quelques années, de nombreuses activités se sont développées autour de l’interaction homme/cheval dans notre société, avec le cheval comme guide. C’est notamment le cas de l’équicoaching, accompagnement personnel et professionnel assisté par le cheval. Cette discipline, encadrée par un professionnel, est souvent dédiée aux dirigeants et cadres d’entreprises qui souhaitent prendre conscience de leur mode de fonctionnement et booster leur confiance en soi. Et ainsi améliorer leur management envers leurs collaborateurs, mais aussi gérer des conflits ou encore renforcer la cohésion d’équipe (on parle alors de teambuilding équicoaching).

D’autres approches de médiation équine, comme l’équithérapie, visent quant à elles à soigner des troubles psychiques ou sociaux grâce aux sensations et réactions générées par la présence et le contact du cheval. L’équithérapie permet également de renforcer la musculature et de développer la conscience corporelle.

Un cheval en héritage !

Et oui, le cheval, comme les plateformes de généalogie de la population d’un pays (Geneanet, Filae…) possède également sa base de données généalogique. Genequs contient à ce jour plus de 210.000 chevaux toutes races confondues, l’origine la plus lointaine datant de 1764.

Un outil de recherche multi-critères permet de sélectionner le cheval dont on souhaite examiner la généalogie. Et ce sur 6 générations ! Un pedigree avec mentions des lignées mâle et femelle, ainsi que les noms de sa « production ». Un outil de simulation de croisement permet aussi de visualiser le pedigree du futur poulain. Le site internet des haras nationaux permet aussi d’accéder librement au pedigree complet d’un cheval. L’on y retrouve les informations de près de 3 204 000 chevaux !

L’interaction homme/cheval a donné en héritage l’attribution du nom de l’animal à certains noms de famille. Même s’il est peu populaire (1084ᵉ rang des noms les plus portés en France), il représente 5745 naissances en France depuis 1890, dans 86 départements. Le nom Cheval est porté dans des régions assez variées, mais c’est dans la Drôme qu’il est le plus répandu. On le trouve aussi dans le Nord et le Morbihan. Comme pour tous les noms d’animaux, le surnom est difficile à interpréter avec certitude : le possesseur d’un cheval (métonymie) ou celui qui, pour une raison ou une autre, ressemble à un cheval (métaphore) ou encore un sobriquet qui a désigné une personne forte comme un cheval.

L’un des plus connus en France, pourrait être le Facteur Cheval ! Joseph Ferdinand Cheval, plus connu sous le nom du facteur Cheval est né le 19 avril 1836 à Charmes-sur-l’Herbasse (Drôme) et mort le 19 août 1924 à Hauterives.

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